Downtown à San Francisco : que voir ?
Pour notre séjour à San Francisco, nous avons fait le choix de résider pendant 4 jours dans un hôtel à Downtown. Idéalement placé pour rayonner en toute simplicité, Downtown à San Francisco offre l’immense avantage d’être le cœur urbain du shopping et un endroit qui se révèle remplis de jolies surprises. Je vous emmène à la découverte de ce quartier en constante effervescence. Suivez le guide !
Un fois la découverte du Golden Gate effectuée, on met rapidement le cap sur notre hôtel situé à Downtown à San Francisco. Downtown à San Francisco c’est un peu comme dans toutes les villes américaines : c’est là que se situent tous les magasins de la ville et que les gratte-ciels tiennent résidence. Sur le papier, ça ne fait pas tellement rêver mais ça nous change des grands espaces rencontrés lors de notre roadtrip dans l’ouest américain. Mais à San Francisco, c’est un peu différent car le quartier est la porte d’entrée de nombreuses activités et le point de départ de plusieurs balades à faire. On arrive donc le quartier avec un à priori qui s’évapore assez vite. Notre hôtel y est pour beaucoup. Le Galleria Park Hotel offre un cadre moderne mais raffiné et des chambres au confort agréable. On prend plaisir à y poser nos valises pour quelques jours et on se rend vite compte que l’hôtel est cerné de bistrot pour déjeuner ce qui est fort pratique quand on sait que les hôtels aux Etats-Unis ne proposent quasiment jamais ce service…
Union Square se situe à une portée de fusil de l’hôtel. Tout comme Chinatown qui est quelques rues plus loin, le Ferry Building qui nous nargue en bas de la rue, les plaques tournantes des cable cars qui nous font trépigner d’impatience et les reliefs de Nob Hill et Russian Hill qui laissent imaginer quelques jolis points de vue sur la ville. C’est décidément une bonne idée de séjourner ici…
Downtown à San Francisco : the place to stay !
Etant donné l’heure tardive à laquelle nous arrivons, on se contente d’un repas sans intérêt dans un petit resto autour d’Union Square et on part se coucher pour attaquer demain. Après une grosse nuit de sommeil et un petit déjeuner copieux (yoggurt granola + pancakes + café), nous voilà donc fin prêt à arpenter nos premiers kilomètres dans San Francisco. Sans plus tarder, on prend la direction de Nob Hill et Russian Hill pour prendre un peu de hauteur sur la ville. Le Lonely Planet que j’ai dans la poche nous annonce que les escaliers Vallejo street sont coriaces et c’est rien de le dire… Mais le panorama que nous découvrons en haut vaut bien d’en baver un peu : c’est tout simplement magnifique (photo ci-dessous). A gauche on aperçoit la Coit Tower et ce qui s’apparente au Fisherman’s Wharf, devant nous la baie et le Bay Bridge d’Oakland et à droite downtown ! On reste assis sur les bancs pour admirer ce paysage magnifique et constater que la ville est construite sur des collines. Ça parait bête comme remarque mais ça prend toute son importance si vous voulez marcher… Si vous faites cette balade, privilégiez comme nous un jour sans brouillard. Ça serait dommage de se priver de cette vue sur la ville.
Une fois rassasiés, on prend le temps de se perdre dans les petites ruelles calmes de Nob Hill pour admirer l’architecture typique de San Francisco. On imagine le lieutenant Bullit qui surgirait à un coin de rue au volant de sa Mustang, Robin Williams qui irait chercher ses enfants déguisé en Mrs Doubtfire, les personnages d’un roman de Jack Kerouac qui sortiraient d’une maison hippie totalement défoncés… C’est dans des lieux comme celui-ci que San Francisco cesse d’être une ville californienne pour devenir une icône universelle de la slow life.
Le Ferry building : à la découverte de la cuisine locale
Retour vers la baie par California street. On y croise la Grace Cathedral, bon nombre d’hôtel de luxe et toutes les 5 minutes, un cable car vient nous titiller et nous invite à découvrir cette institution de la ville. Coup de bol, celui qu’on choisit est pour ainsi dire vide. Ça y est, on y est ! Assis à l’intérieur ou debout sur un marche pieds à braver les voitures qui doublent ce petit wagon, l’impression est super sympa ! En soi ce n’est ni plus ni moins qu’un tramway d’époque mais faire du cable car à San Francisco est presque aussi indispensable qu’emprunter un tuk-tuk en Asie…
Terminus à la plaque tournante de California Street, à quelques encablures du Ferry Building. Qu’on découvre avec beaucoup d’étonnement. C’est une ancienne gare maritime, entièrement restaurée et dévolue à la vente des produits alimentaires locaux. Il y en a pour toutes les bouches : chocolats, fruits, légumes, produits de la mer, viandes et fromages locaux… C’est super sympa, on a envie de tout gouter mais c’est un peu trop bruyant (énormément de monde). On finit par trouver un restaurant de fruit de mer qui nous servira un clam chowder qui fera date…
A la sortie du Ferry Building, les estomacs bien remplis et les mains pleines de victuailles à ramener en France, on profite d’être dans le coin pour faire un petit détour vers la Transamerica Pyramid, gratte-ciel iconique de la ville. On découvre à ses pieds un petit parc ombragé assez sympa à voir où les enfants jouent dans une atmosphère relativement bucolique. Pour le coup, ça change complétement de l’atmosphère des casinos de Las Vegas !Le reste du quartier n’est pas d’un intérêt démentiel : des immeubles de bureaux à droite et à gauche !
Etant donné la fatigue générale des troupes, on décide de prendre un taxi pour nous rendre au Golden Gate Park et partir à la découverte du quartier et de Ashbury Street, le lieu de naissance du mouvement hippie. A découvrir dans le prochain article.