Les Cavaliers – Joseph Kessel (1967)

En quête d’un nouveau livre de voyage qui me transporte dans une destination inconnue, je suis tombé par hasard sur ce chef d’œuvre. Et je l’ai dévoré…

Je venais juste de finir de lire Désert Solidaire d’Edward Abbey et le moins que l’on puisse dire c’est que j’étais un peu désœuvré… Assez peu d’intérêt dans les ouvrages que j’avais lu jusqu’ici, des bouquins très contemplatifs et une grosse difficulté pour moi à m’attacher à un ouvrage, à me projeter dans ce que les auteurs me racontaient. C’est donc sans grande motivation que je me mets à la recherche d’un ultime ouvrage qui devra me réconcilier avec le genre.

Blog, liste des meilleurs livres de voyage, déambulation dans les rayons de ma librairie de voyage préférée… Et finalement, un nom qui émerge : Joseph Kessel ! Et notamment son roman Les Cavaliers. De prime abord, me taper un roman de plus de 500 pages sur des cavaliers afghans n’est pas ce qui me chauffe le plus. Mais je me décide et j’attaque donc les premières pages sans envie avant que la magie n’opère…

Pitch : Kessel a situé en Afghanistan une des aventures les plus belles et les plus féroces qu’il nous ait contées. Les personnages atteignent une dimension épique : Ouroz et sa longue marche au bout de l’enfer, le grand Toursène fidèle à sa légende de tchopendoz toujours victorieux et puis l’inoubliable Guardi Guedj, le conteur centenaire à qui son peuple a donné le plus beau des noms : ‘Aïeul de tout le monde’… Enfin, Jehol ‘le Cheval Fou’, dont la présence tutélaire et ‘humaine’ plane sur cette chanson de geste…

L’un des plus grands livres de voyage que j’ai lu

Comme vous venez de le lire, je considère ce livre comme le plus grand livre de voyage que j’ai lu ! Même si ce n’est pas un livre de voyage au sens classique du terme, les Cavaliers est un récit envoûtant qui m’a littéralement transporté dans les vastes étendues désertiques de l’Afghanistan, à la rencontre des traditions ancestrales des hommes afghans. Kessel nous invite au cœur de la société afghane où l’honneur, la loyauté et la passion des chevaux sont des vertus cardinales que l’on respecte à la lettre.

Ce qui rend « Les Cavaliers » si captivant, c’est la manière dont Kessel tisse lie les destins des personnages de son livre, créant ainsi une véritable fascination à leur égard. Mon coup de cœur allant bien entendu à l’ultra-charismatique Guardi Guedl, aïeul de tout le monde. Mais il faut bien reconnaitre qu’Uraz, au cœur du roman, force l’admiration et suscité même une réelle émotion sur la dernière partie du roman.

Mon avis : un roman incontournable

Ce livre est une pépite à mettre dans toutes les mains ! En plus de son aspect purement romancé, le livre offre une réflexion sur intéressante sur la condition humaine, les victoires, épreuves et échecs. Et surtout sur la résilience, ce terme tellement à la mode qui prend tout son sens au fil des pages. C’est un roman sur l’Afghanistan mais pas que…

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Passionné de voyages, je vous livre mes carnets de voyages pour vous aider à vivre des moments inoubliables comme j'ai eu la chance d'en vivre.