Un été dans la Sierra – John Muir (1911)
Un été dans la Sierra de John Muir est un livre qui est une source d’inspiration pour les amoureux de la nature. Le livre raconte l’histoire de la vie et des voyages de Muir dans les montagnes de la Sierra Nevada.
Il décrit la beauté de la nature et comment Muir a passé des heures à explorer les paysages magnifiques de la Vallée de Yosemite, sa faune et sa flore. Il partage également ses réflexions sur la nature et les valeurs fondamentales qu’elle véhicule.
Pitch : En 1869, John Muir est engagé une saison pour conduire des moutons en transhumance vers la Yosemite Valley. Au cours du voyage, il note tout ce qu’il voit, bavarde avec les bergers, s’enivre de la vie au grand air, de la liberté merveilleuse des campements, le soir. Et plus il monte, plus la nature devient sauvage, plus il est envahi, bouleversé par la beauté du monde.Ce livre, devenu aux États-Unis un classique, a fait de John Muir une légende.
Un récit naturaliste à la force intacte
Si vous êtes un vrai fan des livres sur la nature, le livre est absolument captivant ! Muir raconte son histoire de façon captivante et envoûtante. La description qu’il donne de ses voyages et de la beauté de la nature est incroyablement bien écrite. De plus, les nombreuses réflexions et opinions qu’il partage sont profondes et donnent une grande perspective sur le monde et sur la vie.
Plusieurs des chapitres du livre nous donnent à réfléchir sur nos rythmes de vie actuels, sur notre façon d’appréhender la nature et d’en faire le coeur de notre existence. Les descriptions de la Yosemite Valley sont extrêmement détaillées et permettent une véritable immersion dans ce parc national californien d’exception.
Mon avis : un beau livre de voyage mais sans plus
J’ai mis quelques semaines à terminer le livre. Bien que ça soit un livre captivant, super inspirant et qui offre quelques réflexions intéressantes sur la vie et les valeurs qui l’entourent, je trouve que c’est vraiment un livre à réserver aux amoureux de la nature et de cette littérature.
Dans l’ensemble, on enfile les moments de vie et les descriptions à rallonge de la nature qui compose la vallée de Yosemite, à tel point qu’on en devient lassé. J’aurais aimé une espère de fil conducteur autre, une idée directrice autre que « je décris ce que je vois et ce que je ressens » car ça en devient assez redondant à la longue. Bien que ça soit un « classique de la littérature américaine », ce n’est pas le livre de voyage le plus incontournable que j’ai lu.
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